29 juillet 2009
22 juillet 2009
Chanson. L'amitié.LES ENFOIRÉS
Beaucoup de mes amis sont venus des nuages
avec soleil et pluie comme simples bagages
Ils ont fait la saison des amitiés sincères
La plus belle saison des quatre de la terre
Ils ont cette douceur des plus beaux paysages
et la fidélité des oiseaux de passage
Dans leur cœur est gravée une infinie tendresse
mais parfois dans leurs yeux se glisse la tristesse
Alors, ils viennent se chauffer chez moi
et toi aussi tu viendras
Tu pourras repartir au fin fond des nuages
et de nouveau sourire à bien d’autres visages
Donner autour de toi un peu de ta tendresse
lorsqu’un autre voudra te cacher sa tristesse
Comme l’on ne sait pas ce que la vie nous donne
il se peut qu’à mon tour je ne sois plus personne
S’il me reste un ami qui vraiment me comprenne
j’oublierai à la fois mes larmes et mes peines
Alors, peut-être je viendrai chez toi
chauffer mon cœur à ton bois
16 juillet 2009
Chanson. OLIVIA RUIZ ET ADAMO en studio
Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a ce Georges,
A me faire sortir le cœur par la gorge !
Mais qu'est-ce qu’il a, mais qu'est-ce qu'il a ce type,
Qu'est toujours là même quand personne le bip !
Oh là, là oui ces yeux de braise
Et sa petite fossette au menton !
Je n'en dors plus, j'en deviens niaise,
Oui je fonds, en pamoison, je soupire son nom !
Et elle achète de tas de revues
Pour y découper ses photos !
Sur tous les murs l'air détendu,
On voit sourire le beau cabot !
Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a ce Georges,
A me faire sortir le cœur par la gorge !
Si encore c'était Clark Gable,
Autant en emporterait le vent !
Mais je dois me farcir sa belle gueule,
De Don Juan, toute la journée, sur mon écran !
C’est quand même mieux que ton football,
Occupe-toi, lis ou bien picole !
Mais si je bois je ne réponds plus de moi,
Je ne supporte plus ce ménage à trois !
Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a ce Georges,
A me faire sortir le cœur par la gorge !
L’autre soir en rentrant du boulot,
Avec délice je passe mes pantoufles !
Mais voilà qu’il rapplique aussitôt,
M’agresse, à me laisser sans souffle !
Est-ce que mon Georges se permettrait,
De se laisser aller comme tu le fais !
A il a raison Aznavour,
Tu es beau à regarder, tu tues l’amour !
Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a ce Georges,
A lui faire sortir le cœur par la gorge !
Chaque fois que Monsieur sort son chef d’œuvre,
Faut que je la conduise au cinéma !
Pendant qu’elle avale ces couleuvres, oh là là,
Moi je tourne en rond, je fais les cents pas !
Tu n’as qu’à m’attendre dans un bistrot,
A vraiment elle me pousse au crime !
Je prendrais le dernier métro,
Puisque je te saoule avec mon film !
Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a ce Georges,
A me faire sortir le cœur par la gorge !
Va-t'en le rejoindre à Hollywood,
C’est ça va te goinfrer de fast-food !
Et toi fiche-moi la paix pauvre pomme,
Prends-en de la graine, ça c’est un homme !
Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a ce Georges,
A me faire sortir le cœur par la gorge !
Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a ce Georges,
Tu parles d’une exclusivité,
Ton super Geoges il est Cloné !
Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a ce Georges,
A me faire sortir le cœur par la gorge !
Mais qu'est-ce qu’il a, mais qu'est-ce qu'il a ce type,
Qu'est toujours là même quand personne le bip !
Mais qu'est-ce qu'il a, mais qu'est-ce qu'il a ce Georges !
2007. Olivia Ruiz et Salvatore Adamo. Le duo " Ce George(s)".
Titre édité sur l'album de Salvatore Adamo "La part de l'Ange".
7 juillet 2009
Chanson. Les voisines. RENAN LUCE
J’ai toujours préféré aux voisins les voisines
Dont les ombres chinoises ondulent sur les volets
Je me suis inventé un amour pantomime
Où glissent en or et noir des bas sur tes mollets
De ma fenêtre en face, j’caresse le plexiglas
J’maudis les techniciens dont les stores vénitiens
Découpent en tranches la moindre pervenche
J’ai toujours préféré aux voisins les voisines
Qui sèchent leurs dentelles au vent sur les balcons
C’est un peu toi qui danse quand danse la mousseline
Invité au grand bal de tes slips en coton
De ma fenêtre en face, j’caresse le plexiglas
Je maudis les méninges inventeurs du sèche-linge
Plus de lèche vitrine a ces cache-poitrine
J’ai toujours préféré aux voisins les voisines
Qui vident leurs armoires en quête d’une décision
Dans une heure environs, tu choisiras le jean
Tu l’enfileras bien sur dans mon champ de vision
De ma fenêtre en face, j’caresse le plexiglas
Concurrence déloyale de ton chauffage central
Une buée dense interrompt ma transe
Puis des effets rideaux et c’est la goute d’eau
Un ravalement de façade me cache ta palissade
Une maison de retraite, construite devant ma fenêtre
Sur un fil, par centaines, sèchent d’immenses gaines